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Terrible ou Beautiful Two?

11 novembre 2016
terrible beautiful two maman deteste blog

Avant même d’avoir accouché, on me parlait déjà de la période des 2 ans. Ce fameux Terrible Two auquel on n’échapperait pas. J’imaginais déjà des scènes horribles avec un Numéro 1 se roulant par terre au supermarché, ou jetant sa nourriture et ses couverts à travers la table! J’imaginais mon petit ange, ma merveille, mon petit agneau, se transformant en loup-garou enragé, indomptable, impossible à gérer. Ben oui, quand les gens te parlent du Terrible Two avec des airs horrifiés, à la limite du burn out, c’est un peu l’image que tu t’en fais: une vision post-apocalyptique!

Mais finalement ce Terrible Two n’est pas si terrible que ça… et c’est de cela que j’ai envie de te parler aujourd’hui.

Alors je te rassure, je ne viens pas faire ma crâneuse et te dire que Numéro 1 ne fait pas de crises… Oh que si il en fait! Il paraît que c’est nécessaire à leur développement… mouai… Bref, il fait des crises, il dit toujours souvent non, et il nous tient tête. J’ai d’ailleurs très souvent envie de l’étrangler (c’est une façon de parler hein, ne va pas me dénoncer aux services sociaux!).

Oui, comme tous les parents, tout cela on le vit aussi, avec plus ou moins de patience, et en essayant de gérer comme on peut. Parce que, évidemment, il n’y a pas de recette miracle pour désamorcer la bombe…ce serait beaucoup trop facile! Alors on tâtonne, on teste différentes approches, qui marchent…ou pas! Et puis quand ça marche (Ô Victoire!) on en profite à mort! On profite de cette jolie période clé pendant laquelle ils apprennent plein de choses. Je trouve que c’est vraiment une phase géniale, pendant laquelle on les voit évoluer à grands pas. L’apprentissage de la parole, de l’autonomie, de la propreté. Et puis on devine leur caractère qui est en train de se forger. A 2 ans et demi, Numéro 1 nous montre son côté malicieux, il sait qu’il nous fait rire et il en joue.
Il fait des jeux de rôles, reproduit des scènes qu’il voit, il nous imite avec beaucoup de talent. Tu sais, quand ils sont pendus au téléphone en reproduisant nos mimiques et nos postures!

On interagit beaucoup plus avec eux, puisque la communication va maintenant dans les 2 sens: on comprend ce qu’il nous dit/communique et il nous comprend aussi. Cela permet de nouveaux échanges qu’on n’avait pas eu jusqu’ici.

Je pense d’ailleurs que c’est aussi ce qui rend cette phase du « non » difficile à gérer. On sait pertinemment qu’il comprend ce qu’on lui demande, mais il fait exprès de dire non. Il nous teste. Il joue. Et ça, ben ça a le don de nous taper sur le système, hein! On est humains. Il est difficile de garder son sang-froid quand on a en face de nous un mini dictateur de 2 ans qui essaye de nous tenir tête.
Ici il y a un truc qui marche pas mal: étant donné qu’il veut systématiquement faire le contraire de ce qu’on lui dit, on pratique la psychologie inversée. On lui dit le contraire de ce qu’on veut qu’il fasse. Exemple: Si je lui dis « Viens on va se promener » il me dit « non ». Si je lui dis « Moi je vais me promener, et toi tu restes à la maison » il me dit « moi aussi (je viens me promener) ». C’est tordu, je sais. Mais ça marche. Alors je profite tant que ça dure!
Et pour le reste, on essaye de rester fermes et constants. On ne cède (presque) jamais. C’est dur pour nous, car il faut tenir, mais il comprend que quand on dit quelque chose on s’y tient. Et je dois avouer que ça fonctionne pas mal jusqu’ici.

Et puis il faut aussi parfois savoir lâcher prise. Il y a certaines choses qui ne sont pas primordiales pour moi et pour lesquelles je ne vais clairement pas entrer en conflit. Si je veux lui mettre son pull bleu le matin, et que Monsieur décide qu’il veut le pull rouge, très bien. On change de pull. Du moment qu’il est assez couvert, et que ça ne rentre pas en conflit avec mes principes d’éducation (Je t’en parlerai un jour), je laisse couler. Je me dis que je ne peux pas me battre pour tout et je choisis donc mes batailles avec soin.

Mais l’un dans l’autre, je trouve qu’il y a beaucoup plus de bons côtés que de moments difficiles. Je ne sais pas si c’est parce que je m’attendais à quelque chose de pire, mais j’apprécie vraiment cette jolie période. Et je regrette d’ailleurs que tout aille si vite… J’aimerais avoir plus de temps pour profiter de ces instants, observer ses progrès, et les figer dans ma mémoire.

Les nouveaux mots qu’il dit chaque jour.
Les histoires qu’il raconte à ses doudous.
Sa façon de s’emmêler les pinceaux quand il essaye de se déshabiller tout seul.
Lorsqu’il me récite les noms de ses petits camarades de la crèche.
Le laisser « couper » ses pâtes tout seul avec « son » couteau.
Jouer à cache-cache et le regarder se « cacher » contre une chaise.

Et chez toi, comment ça se passe le cap des 2 ans? T’héberges un tyran en culottes courtes? T’as des trucs qui fonctionnent pour limiter les crises? Viens nous raconter tout ça.

Bises
Emilie

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2 Comments

  • Reply Die Franzoesin 13 novembre 2016 at 21 h 49 min

    Je me retrouve beaucoup dans ton témoignage ! Bon le mien aura deux ans cette semaine mais jusqu’ici pareil : quelques crises mais rien d’insurmontable et plein de très jolis moments !

    • Reply Emilie 16 novembre 2016 at 16 h 13 min

      Rhooo mais alors on nous ment? On nous fait croire que ça va être terrible, pour qu’au final on soit contentes quand ils font une petite crise? 😉
      Allez, espérons que ça dure, et profitons de cette jolie période.

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